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( J4 ) 19.05.13 Premier jour de conférences au CII
Première nuit où nous avons pu dormir normalement. Nous sommes plus reposées et prêtes à attaquer la journée de conférences qui nous attends.
A 9h, nous nous rendons avec Monsieur Masias pour la conférence sur "l'égalité en santé et accès au soins de santé" donnée par le Dr. Kazatchike (envoyé spécial des Nations unies pour le VIH/sida en Europe de l'est et en Asie centrale). Ce discours portait sur le dilemme infirmiers de mettre en place des activités innovantes en vue d'améliorer l'accès à la santé, tout en réduisant les coûts du système de soins. Il avait alors pour but d'introduire le thème de la journée en soulignant l'importance de l'équité et l'accès au soins de santé et en quoi les infirmières peuvent y contribuer.
Cette conférence a été très intéressante car elle ouvrait un chemin vers la réflexion sur plusieurs sujets d'actualités dont les avancées et l'évolution des soins infirmiers. En effet, la formation des soins infirmiers est, comme nous pouvons le remarquer en Suisse, dans un moment de grands changements. L'éducation est en train non seulement d'évoluer mais elle est en train de changer.. Les infirmières doivent s'adapter aux changements de la santé et des besoins des patients. En effet, ces derniers deviennent consommateurs des soins et non plus bénéficiaires. Ils demandent alors à savoir plus sur leurs maladies et à être inclus dans leurs soins et dans les décisions. Il etait alors intéressant de suivre cette conférence afin de prendre conscience de ces changements au niveau international.
A 10h, conférence intitulée : " Mais c'était pour rire, voyons", donnée par monsieur Wagner. Il s'agissait de la présentation d'un guide contre le harcèlement sexuel des professionnels de la santé. La motivation de cette étude suisse a été le préjudice du harcèlement sexuel qui peut altérer la qualité du travail.
La conference suivante parlait de la revalorisation de la profession infirmière grâce a une loi interdisant la discrimination sur la base du sexe (M. Wagner). Une étude soutenue par l'association suisse des infirmières. Les présentateurs ont relevés que même si "l'argent ne fait pas le bonheur", une rémunération adaptée aux exigences contribue à l'attractivité d'une profession. Ils ont rappelés l'article 8 de la loi fédérale sur l'égalité entre femmes et hommes (LEg) de 1996, dont: "nul ne doit subir une discrimination".
Cette conférences a été appuyée par les données amener par l'étude exposée par M. Lothaire: "la validation des acquis de l'expérience des infirmières en belgique".
Même si en Suisse nous remarquons peut-être un peu moins ce phénomène que dans d'autres pays, il n'est pas pour autant absent. La lutte contre cette discrimination et les différences par exemple dans les salaires ou la reconnaissance des femmes face aux hommes est toujours importante. Par là, nous pouvons donc aussi revaloriser la profession (avec l'aide des associations) auprès de la population et ainsi, gagner une meilleure image et un statut plus sérieux en tant que partenaire de la santé.
Le soir, nous sommes allée souper avec une étudiante américaine, Katelyne, que nous avons rencontrée lors de notre Summer University à Boston, en été 2012. Elle est venue à Melbourne pour étudier un semestre à l'étranger. Nous avons manger un burger dans un petit bistro vers Federation square. Puis nous nous nous sommes rendues dans un bar branché de la ville. Elle nous a expliqué ses études et sa vie dabs cette ville australienne. La rencontre a été très intéressante pour partager nos impressions sur le fonctionnement du pays, se rappeler nos experiences communes aux USA et les bénéfices que nous pouvons tirer de tels échanges à l'étranger. Nous avons pu conclure que le fait de partir de chez nous pour voir la manière de vivre et de fonctionner ailleurs permet d'ouvrir notre esprit et d'avoir une vision et réflexion plus élargie sur les différents sujets abordés, avec une connaissance de l'international.
vue sur la Yarra River et la ville de Melbourne depuis le centre du congrès
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